Avant les vacances, Valls vend sa «Nouvelle France»

Le Premier ministre, Manuel Valls, à l'Elysée pour le dernier Conseil des ministres avant la trêve estivale, ce vendredi.

Après un dernier Conseil des ministres et une nouvelle photo de famille à l'Elysée, le Premier ministre a livré un mini-discours de politique générale. Où il est question d'un Etat «protecteur» et «libérateur».

Les Français, on ne sait pas. Mais les socialistes, eux, ont de quoi ruminer pour la fin de l’été. Avant de partir en vacances tout en promettant une «mobilisation totale» de l’Etat – la formule rituelle pour tout gouvernant stressé depuis la canicule de 2003 –, Manuel Valls a annoncé vendredi la couleur pour la rentrée.

Erreur de jeunesse

Faire assaut de volontarisme estival pour ne laisser aucun sentiment de vide à la tête du pays, c’est l’une des leçons du début du quinquennat de François Hollande. Qui, par choix, pour ne pas brusquer les Français, avait laissé filer l’été 2012 sans prendre de décisions fortes ni dramatiser la situation du pays, une erreur de jeunesse que la majorité paie toujours trois ans plus tard.

Alors, en ce vendredi 31 juillet, Valls brasse large. Education nationale, menace terroriste, sécheresse, crise des éleveurs ou des migrants, «modèle républicain», ruralité : son laïus n’oublie aucun morceau du paysage national, cette «nouvelle France des territoires» que la gauche a réformée en fusionnant les régions. Valls, chef du gouvernement «protecteur», emprunte même à Bison futé pour recommander la prudence aux automobilistes sur le départ avant le grand chassé-croisé et insister sur le respect des règles du code de la route «en matière de vitesse et d’alcool». «Protecteur» toujours, il a glissé «des consignes de repos» aux ministres avant de repartir au feu fin août.

«Faire sauter les verrous et les blocages»

Car «l’enjeu, c’est l’économie», rappelle le Premier ministre sur le perron de l’Elysée, cinq petits jours après une stabilisation contestée du chômage. Sur ce terrain, le message est clair : on ne vire pas de bord, et on continue à prier pour que les vents soient un peu plus favorables. Mais son gouvernement «protecteur» (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Défaut de permis : l'amende de la discorde
Régionales : la liste des capitales dévoilée
Toulouse et Montpellier se partagent la nouvelle région
Chère Aurélie Filippetti, évite les procès, ça te perdra !
Candidat à la mairie de Dijon, Rebsamen ne restera (finalement) pas ministre