Avant d'affronter l'Afrique du Sud, le Japon a déjà transformé l'essai

Ce n'est plus un miracle, c'est une effraction dans la cour des grands. En 2015 à Brighton, le Japon avait créé la sensation en dominant l'Afrique du Sud en poule (34-32). Quatre ans plus tard, ce n'est qu'une demi-surprise de le retrouver en quart de finale contre ces mêmes Springboks. Son parcours dans son Mondial parle de lui-même : victoires contre l'Irlande (19-12) et l'Écosse (28-21) qui l'ont propulsé au 7e rang mondial, devant la France. "Les Japonais jouent un bon petit rugby", apprécie Steve Hansen, le sélectionneur des All Blacks, qui inspirent tant les "Brave Blossoms". Soumis à la concurrence du baseball et du football et isolé des nations phares du quinze, le rugby fait enfin son trou dans l'archipel, où il a été introduit dans les années 1860 par des militaires britanniques.

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Quoique endeuillé par le typhon Hagibis (au moins 70 morts), le pays ne manque rien des exploits des hommes de Jamie Joseph. Diffusé par la chaîne publique NHK, le choc contre l'Écosse a battu le record d'audience, avec plus de 50 millions de téléspectateurs. "Le peuple japonais est aujourd'hui beaucoup plus attaché au rugby que ce qu'on aurait pu imaginer", pose Akira Shimazu, le directeur général du comité d'organisation. Dimanche dernier, dans les rues d'Oita, plusieurs milliers de personnes ont célébré la qualification historique devant les écrans géants installés près de la gare. Un public bon...


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