Avant le couronnement de Charles III, les fabricants de souvenirs tournent à plein régime

Les potiers de Stoke-on-Trent, berceau de la céramique du nord de l’Angleterre, “travaillent sept jours sur sept”. Dans la capitale, Londres, les pâtissiers s’activent sur le glaçage des biscuits en forme d’abbaye de Westminster.

À quelques encablures du couronnement de Charles III, organisé le samedi 6 mai, la course contre la montre (à l’effigie du monarque) entre dans sa dernière ligne droite. “Les fabricants de souvenirs entendent tirer profit de l’engouement observé lors du jubilé de platine d’Élisabeth II, en juin dernier”, relate The Guardian.

Selon une estimation relayée par le quotidien londonien, les Britanniques pourraient dépenser quelque 250 millions de livres (283 millions d’euros) pour offrir et s’offrir un petit morceau d’histoire.

“Au total, la contribution à l’économie pourrait culminer à 1,4 milliard de livres [1,6 milliard d’euros], en comptant l’achat de nourriture, les sorties et la venue des touristes étrangers.”

Les biscuits et le thé plébiscités

Le secteur du souvenir souverain, constate le journal classé à gauche, “rassemble un peu de tout” : des objets de collection uniques à 3 000 euros et des tee-shirts bas de gamme produits à la chaîne.

“Mais la majorité des articles surfe sur l’amour de la nation pour le thé et les biscuits. Les commerçants s’attendent à écouler 3,8 millions de tasses, de mugs et d’assiettes, 10 000 théières et des millions de boîtes à biscuits collectors.”

La chaîne de supermarchés Marks & Spencer confie ainsi au journal “avoir comptabilisé plus de 200 000 recherches pour ces biscuits et ces cadeaux royaux” depuis le début de l’année. Même le gâteau phare de l’enseigne, Colin the Caterpillar, trône sur les rayons “en édition limitée”, une couronne posée sur sa tête de chenille en chocolat.

Dans le Yorkshire, l’entreprise familiale Flying Colors Flagmakers vient, quant à elle, d’achever une commande de 22 500 mètres de guirlandes. “Sa petite équipe de machinistes a tissé tout l’hiver pour constituer un stock de fanions suffisant”, salue le quotidien de la capitale.

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