Un autre monde (France 2) - Marie Drucker : "L’idée de devenir actrice ne m’avait en effet jamais effleurée"

Comment vous êtes-vous retrouvée à jouer dans le film ?

Marie Drucker : Le réalisateur Stéphane Brizé m’a téléphoné, un soir, pour me proposer de passer un casting. « Si tu as deux heures à perdre, volontiers pour moi », lui ai-je répondu. L’idée de devenir actrice ne m’avait en effet jamais effleurée, je ne m’en estimais pas capable. Il m’a rappelée trois semaines après, pour un deuxième essai, au terme duquel il m’a confié le rôle. J’étais aussi surprise qu’enthousiaste.

Comment vous êtes-vous préparée ?

Stéphane cherchait quelqu’un qui soit à l’aise avec le vocabulaire d’entreprise, une aisance que j’ai acquise à travers mon métier de journaliste. Je devais donc garder ma spontanéité. En bref, ne rien préparer.

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Quel regard portez-vous sur cette directrice d’entreprise ? Elle est glaçante, non ?

Je ne la juge pas, elle applique juste une stratégie qui lui a été imposée par ses supérieurs. Le sujet du film est là : comment gère-t-on les injonctions auxquelles on est soumis au quotidien ?

Vous jouez face à Vincent Lindon…

Il ne va jamais dans sa loge, il s’intéresse aux techniciens, à tout le monde. J’ai la chance de le connaître depuis longtemps. Lui et moi sommes d’ailleurs parrain et marraine, avec Antoine Griezmann, de l’association Un rien c’est tout. Elle permet, en ajoutant 1 € sur ses courses en ligne, dans certaines enseignes, de défendre quatre grandes causes : le droit à la dignité, l’éducation, l’environnement et la santé.

En quoi le fait de vous engager est-il important ?

Dans la lutte pour la solidarité, tout le monde doit prendre sa part. Surtout les privilégiés !

C’est quoi, la suite ?

Continuer à présenter, sur France 2, Infrarouge et Au bout de l’enquête, la fin du crime parfait ?, qui fête son premier anniversaire, et dont les audiences augmentent. Je ne me suis jamais sentie aussi libre et épanouie, depuis mon départ du JT, en 2016. Je réalise mes propres documentaires et j’entends bien réaliser une fiction pour le cinéma. Je viens aussi ...

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