Que sont les autoroutes « à flux libre », qui se développent en France ?

Des caméras et des capteurs recueillent et croisent un certain nombre de paramètres pour calculer le montant du péage.  - Credit:ROMAIN DOUCELIN/SIPA / SIPA / ROMAIN DOUCELIN/SIPA
Des caméras et des capteurs recueillent et croisent un certain nombre de paramètres pour calculer le montant du péage. - Credit:ROMAIN DOUCELIN/SIPA / SIPA / ROMAIN DOUCELIN/SIPA

Il n'en est encore qu'à ses balbutiements, mais il pourrait bien se démocratiser dans les années à venir alors que les nouveaux tarifs des autoroutes sont entrés en vigueur, jeudi 1er février. Le principe de l'autoroute « à flux libre » repose, plus simplement, sur des péages sans barrières. Ce système a été testé pour la première fois en 2019, à Boulay, en Moselle. Un tronçon de 88 kilomètres, sur l'A79, entre Montmarault (Allier) et Digoin (Saône-et-Loire), a été converti en novembre 2022. D'autres sont prévus sur l'A13, entre Paris et la Normandie, et sur le projet d'autoroute entre Toulouse et Castres.

Quel est son intérêt ?

Pour les sociétés d'autoroutes qui l'adoptent, l'objectif de ce système est de fluidifier la circulation et la rendre plus sûre, mais surtout plus rapide. En effet, avec ce péage, les usagers n'auront plus à s'arrêter pour prendre un ticket ou pour régler. Un bénéfice également pour la planète puisque ne pas marquer d'arrêt au péage fait consommer moins de carburant. La loi d'orientation des mobilités, votée en décembre 2019, prévoit d'ailleurs la mise en place du « flux libre intégral sur les autoroutes ».

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Comment cela fonctionne-t-il ?

D'immenses portiques surplombent l'autoroute, où des « caméras et capteurs recueillent et croisent un certain nombre de paramètres pour calculer le montant du péage correspondant à la catégorie du véhicule (voiture, poids lourd, moto…) et au traje [...] Lire la suite