Autoroute A13 : la réouverture de la portion fermée reportée sine die après la découverte de nouvelles fissures

Autoroute A13 : la réouverture de la portion fermée reportée sine die après la découverte de nouvelles fissures (Photo prise sur l’A13)
MIGUEL MEDINA / AFP Autoroute A13 : la réouverture de la portion fermée reportée sine die après la découverte de nouvelles fissures (Photo prise sur l’A13)

TRANSPORTS - Rouler sur l’A13 entre Paris et Vaucresson, ce n’est pas pour tout de suite. D’ailleurs, on ne sait pas, à l’heure actuelle quand ce sera de nouveau possible. En effet, selon des informations du Parisien et de France Bleu, l’ouverture de cette portion fermée dans les deux sens de circulation depuis le 18 avril, ne rouvrira pas le 1er mai comme cela avait été annoncé le 22 avril.

Et pour cause : après la première découverte d’une fissure transversale au niveau de Saint-Cloud, qui est en train d’être réparée, des « microfissures additionnelles » ont été observées, annonce Le Parisien. La portion fissurée a « encore bougé » explique le média, et des études sont en cours pour trouver les solutions techniques au problème.

À noter que la première grande fissure est consécutive à un mouvement de terrain « dont les causes sont en cours de diagnostic », avait précisé la Direction interdépartementale des routes d’Île-de-France (Dirif).

Pas encore de « calendrier stabilisé »

À la lumière de ces nouvelles constatations, les autorités compétentes ne sont « pas en mesure de donner à cette heure un calendrier stabilisé », selon les informations de France Bleu Paris.

Cette portion de route est très empruntée à l’ouest de Paris. La fissure « longe la fin de la bretelle d’insertion et traverse l’A13 en direction du parc de Saint-Cloud, avec une profondeur de 50 à 80 cm selon les endroits », avait détaillé la préfecture des Hauts-de-Seine.

L’autoroute A13 relie Paris à Caen en Normandie en passant par le sud de Rouen. Elle est particulièrement empruntée par les Parisiens souhaitant se rendre sur la côte normande.

La société privée Sanef (Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France) exploite cette autoroute, sauf entre Paris et Orgeval (Yvelines), où le gestionnaire est l’État français, représenté par la Direction des routes d’Île-de-France.

À voir également sur Le HuffPost :

À Toulouse, contre l’autoroute A69, entre 1 500 et 5 000 personnes manifestent

Fermeture de l’A13 jusqu’à lundi : le député Karl Olive réclame la gratuité de l’A14 et du Duplex de l’A86