Autolib, débranché ce lundi ?

Autolib va-t-il cesser de fonctionner plus vite que prévu ? Le service d’autopartage de véhicules électriques, 150 000 abonnés et 267 salariés, installé à Paris et dans les communes alentour, pourrait s’arrêter dès ce lundi, soit un mois plus tôt que les prévisions annoncées. Sur son compte Twitter, Autolib a alerté ses abonnés de cette possible interruption anticipée et leur a précisé qu’ils seraient informés «très prochainement des modalités de résiliation des abonnements».

Un rebondissement de plus dans un conflit arrivé à son paroxysme entre le groupe Bolloré (exploitant du service) et la mairie de Paris (l’un des principaux concédants).

Jeudi, après un mois de tension, le syndicat mixte Autolib Vélib Métropole (SAVM) a décidé de mettre un terme au contrat qui le liait à l’industriel depuis 2011 et qui devait courir jusqu’à 2023. Fin mai, le groupe Bolloré avait demandé aux 103 communes membres d’Autolib de lui verser 233 millions d’euros au titre du déficit prévisionnel du service. Requête que le SAVM a décidé de refuser et qui, par conséquent, a conduit à la résiliation du contrat.

Mais si les élus parisiens préconisaient «une sortie en douceur, échelonnée sur plusieurs mois, qui laisserait le temps aux abonnés de se reporter sur d’autres services et aux salariés d’être reclassés dans de bonnes conditions», le groupe Bolloré a finalement décidé de couper l’herbe sous le pied de la mairie de Paris en annonçant brusquement vouloir débrancher ses voitures. Selon le Journal du dimanche, la société Autolib serait prête à maintenir son activité «au moins jusqu’à la fin juillet» si elle reçoit d’ici à ce lundi soir une proposition d’accord financier de la part du syndicat mixte Autolib Vélib Métropole.

Concernant le sort des salariés, au chômage à partir de ce lundi, la société de transports s’est engagée à les reclasser dans la mesure du possible (cela concerne environ 500 personnes, dont les 267 emplois directs). De son côté, la mairie de Paris veut mettre en avant (...)

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