Aurélien Pradié estime devenir « une cible » après les accusations d’homophobie

Spokeperson of Les Republicains (LR) presidential candidate Aurelien Pradie speaks at the Abbe Pierre foundation in Paris, on February 2, 2022 during a conference on poor housing in France. (Photo by Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP)
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP Spokeperson of Les Republicains (LR) presidential candidate Aurelien Pradie speaks at the Abbe Pierre foundation in Paris, on February 2, 2022 during a conference on poor housing in France. (Photo by Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP)

GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Aurélien Pradié estime devenir « une cible » après les accusations d’homophobie (Photo : Aurelien Pradie en février 2022)

POLITIQUE - Aurélien Pradié, la « cible » de Sandrine Rousseau et de « ses amis » ? C’est ce qu’a dénoncé le député Les Républicains (LR) du Lot ce dimanche 14 août dans le Journal du dimanche (JDD). Interrogé sur les sanctions réclamées par la députée Nupes-EELV, après une remarque sur la variole du singe lancée à l’Assemblée le 2 août et dont il se défend, le secrétaire général des Républicains a dénoncé ses méthodes « malhonnêtes ».

Lors d’une question au gouvernement sur le virus, qui touche principalement des hommes ayant des relations homosexuelles, « Aurélien Pradié, c’est noté dans le compte rendu, s’est alors exprimé en Assemblée (et a dit) : ’C’est surtout une honte pour les singes’», avait rapporté Sandrine Rousseau.

« Avec cet épisode, Sandrine Rousseau m’a fait perdre ce qui me restait d’adolescence politique : certains responsables politiques n’ont aucune limite en matière de malhonnêteté et de manipulation. C’était formateur », déclare le député, précisant qu’il s’est entretenu avec la présidente de l’Assemblée nationale pour « confirmer [qu’il] n’avai[t] évidemment eu aucune intention homophobe ».

Il estime également être devenu « la cible » de la députée Nupes, de ses amis et même de certains de son propre camp. Comme c’est le cas d’Aurane Reihanian qui a elle aussi dénoncé les propos d’Aurélien Pradié. Mais, pour lui, la lutte contre l’homophobie n’est ici pas le motif de la polémique : il s’agirait plutôt de l’évincer car son succès « dérange ».

« Quand on avance et qu’on progresse, on devient une cible »

« Quand on avance et qu’on progresse, on devient une cible. Il paraît que c’est bon signe. J’y suis préparé. J’ai été élu et réélu largement député, dans une terre électorale difficile. Cela nourrit tout un petit tas de petites frustrations chez certains. J’ai reçu beaucoup de soutiens, y compris d’opposants politiques, certains députés ayant été horrifiés de ce procès de Moscou », estime-t-il auprès du « JDD », alors que l’actuel numéro des Républicains pourrait candidat à la présidence de son parti à l’automne prochain.

Il en rajoute une couche sur les méthodes de Sandrine Rousseau « et de ses amis », qui cachent, selon lui, « une stratégie et un projet politique qui ont plus à voir avec le trotskisme et le wokisme qu’avec la démocratie ».

« La méthode politique qui est celle de Sandrine Rousseau », « profondément malhonnête » car « consistant à mettre des cibles sur les uns et les autres et tirer à vue », « me file la gerbe : (...) c’est une inquisitrice », avait déjà déclaré le 4 août sur RMC Aurélien Pradié. Ce jour-là, Sandrine Rousseau avait pour sa part de nouveau réclamé sur LCI « une sanction à la hauteur » de propos « outrageants », car « tout acte d’homophobie relève de la loi, c’est un délit ».

« C’est en aucun cas ce que j’ai voulu exprimer, je ne sais pas si ça a été dit comme ça », a fait valoir Aurélien Pradié. « Ce que j’ai voulu dire, c’est que je ne comprenais pas pourquoi on affublait cette maladie du nom d’un animal, mais jamais de la vie je n’ai voulu exprimer un lien entre les singes et une orientation sexuelle », a-t-il ajouté, faisant valoir son « engagement » de longue date contre l’homophobie.

« Si une seule personne a été blessée par (...) cette manipulation qui a été faite de mes propos et cette interprétation fausse, j’en suis incroyablement triste et profondément désolé », a-t-il insisté.

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