Au sommet suisse sur la paix en Ukraine, le “joli coup” de Zelensky

“Le sommet du Bürgenstock qui a pris fin” dimanche 16 juin “s’est soldé par une victoire” pour Volodymyr Zelensky, analyse la Tribune de Genève.

Plus de deux ans après l’invasion russe, la très grande majorité des pays qui ont participé en Suisse à ce grand rendez-vous diplomatique consacré à la paix en Ukraine sont parvenus à s’entendre sur un communiqué final dessinant des pistes pour mettre fin au conflit. Les signataires ont notamment réitéré leur soutien à l’indépendance et la souveraineté territoriale de Kiev et ont souligné que la Russie devra être partie prenante des discussions pour arriver “à une paix durable et juste”. “Plus de 80 des 100 délégations […] soutiennent [Zelensky] (presque) sans faille”, note le quotidien suisse, qui salue le “joli coup” du président ukrainien.

“En matière de solidarité, réunir 92 pays du monde, du Timor oriental aux Comores, est un succès respectable pour les hôtes suisses – soit près de la moitié des Nations unies. Aussi trivial que cela puisse paraître, l’un des principales difficultés du sommet a été de prendre une photo de groupe avec le plus de monde possible”, renchérit Der Spiegel.

Dans un communiqué conjoint, les pays signataires ont revendiqué dimanche “trois points centraux pour Kiev : la sécurité des installations nucléaires, la libre navigation en mer Noire pour assurer l’exportation des céréales et la libération des prisonniers de guerre et le retour des enfants enlevés et des civils détenus illégalement”, résume la Tribune de Genève.

Refus d’un “compromis territorial”

Le communiqué fait aussi référence à la Charte de l’ONU. “C’est la base de toute paix durable”, a affirmé une source diplomatique suisse au Temps. “Si on fait des compromis sur les principes du droit international, on sape la doctrine internationale basée sur des règles, et ce serait dramatique. Ce travail normatif se fait notamment à coups de déclarations officielles des États impliqués. Et il doit être répété et répété.” Un “mantra” destiné à “défendre la souveraineté de l’Ukraine au moment où certains pays estiment qu’il est temps de faire des compromis territoriaux pour parvenir à une paix”, analyse Le Temps.

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