Au Rassemblement national et à Reconquête, le résultat de Meloni ravive l’espoir d’une victoire électorale

La victoire de Giorgia Meloni aux élections législatives italiennes a inquiété une grande partie de la gauche et de la droite française. « En regardant l’Italie, certains se disent que le seul avenir de la droite française est de devenir sous-fifre des agités, a par exemple tweeté, lundi, Aurélien Pradié, candidat à la présidence des Républicains. C’est la fascination morbide de ceux qui, chez nous, n’y croient plus. » De l’autre côté de l’échiquier politique, le premier secrétaire du PS Olivier Faure s’est, lui aussi, inquiété de cette situation sur Twitter : « Qu’elle soit post ou pré fasciste, l’extrême-droite reste l’extrême-droite et c’est toujours la droite affairiste qui lui fait la courte échelle. Nous avons cinq ans pour éviter qu’une Giorgia Meloni prenne le pouvoir en France. »

À l’extrême droite cependant, les 25 % des voix rassemblées par Fratelli d'Italia ont suscité de l’enthousiasme. « Le peuple italien a décidé de reprendre son destin en main en élisant un gouvernement patriote et souverainiste », a commenté Marine Le Pen sur le réseau social. Comme la responsable du Rassemblement national, Éric Zemmour a également tenu à féliciter Giorgia Meloni par le même canal. Et il a, lui aussi, perçu dans cette victoire électorale la possibilité de l’emporter électoralement à son tour dans un avenir proche.

Une validation de « l’union des droites » ?

L’ancien candidat à l’élection présidentielle et les cadres de son parti multiplient, depuis dimanche, les parallèles e...


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