Au Pérou, la grippe aviaire décime aussi les otaries

ANIMAUX - Hécatombe sur les plages du Pérou. Depuis plusieurs semaines, des centaines de cadavres d’otaries sont retrouvés sur le littoral du pays. L’épidémie de grippe aviaire, déjà responsable de la mort de dizaines de milliers d’oiseaux, serait en cause selon le Sernanp, l’autorité environnementale qui recense les spécimens décimés.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, les biologistes effectuent des prélèvements nasaux et buccaux sur des cadavres d’otaries échouées sur la plage pour confirmer le décès par la grippe H5N1.

« Le Sernanp recense les otaries touchées par la grippe aviaire et poursuit son plan de surveillance et de contrôle des zones naturelles protégées », a indiqué dans un communiqué l’agence qui a comptabilisé 3487 otaries à crinière mortes dans sept zones naturelles de la côte pacifique.

63 000 animaux marins touchés

Selon les statistiques du Sernanp, qui dépend du ministère de l’Environnement, ces décès représentent un peu plus de 3 % des 105 000 otaries recensées sur le territoire péruvien. Par ailleurs, quelque 63 000 oiseaux marins ont été déclarés morts de la grippe aviaire au Pérou entre novembre 2022 et mars de cette année.

La grippe aviaire est une maladie qui n’a pas de remède ni de traitement et qui provoque une forte mortalité chez les oiseaux sauvages et domestiques, comme les canards, les poules, les poulets et les dindes.

Selon RFI, des chercheurs péruviens estiment que les otaries sont directement contaminées par les oiseaux, une transmission directe entre les deux espèces qui doit encore être démontrée. Même si les humains sont rarement touchés, les autorités demandent à la population ne se pas s’approcher des cadavres d’animaux morts.

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