Au Niger, les premiers effets économiques des sanctions sont déjà là

Les dernières nouvelles en provenance de Niamey sont loin d’être celles que les Nigériens voudraient entendre. Les perspectives sont même dramatiques car, pour les populations, depuis que le président Mohamed Bazoum a commencé à dérouler son programme au profit de secteurs névralgiques et d’avenir comme l’éducation, notamment celle des filles, la santé, surtout en direction des populations rurales et l’agriculture pour assurer l’autosuffisance alimentaire afin de déboucher sur l’industrialisation et l’exportation, l’espoir était là !

Le tout sur fond de victoires significatives de l’armée contre l’insécurité, vantées par des officiers comme le général Salifou Mody [il a été a été le chef des forces armées nigériennes de 2020 à avril 2023. Il est désormais le numéro deux du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) qui a renversé le président Bazoum ce 26 juillet] du temps où il était chef d’état-major des armées nigériennes et défendait la juste cause. La joie était grande, de Tillabéri à Diffa, en passant par Tahoua, Zinder, Agadez, etc.

Les abysses du sous-développement

Mais les Nigériens commencent à vivre un quotidien difficile, tout en se posant des questions sur un avenir de plus en plus inquiétant. À qui la faute ? Réponse d’un analyste de la vie sociopolitique nigérienne. Indubitablement au général Abdourahamane Tchiani, l’actuel chef de la junte militaire, qui, pour des intérêts égoïstes et très personnels, a pris les armes pour renverser la république dont il s’est engagé à protéger l’institution suprême, le chef de l’État. Ainsi, depuis la date fatidique du 26 juillet, le Niger est confronté à ce coup d’État qui le ramène dangereusement vers les abysses du sous-développement.

Et donc par la faute des putschistes, qui se Cédeaottiré les sanctions drastiques de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédééao) et les mesures des partenaires internationaux et autres investisseurs. Ces derniers ont freiné des quatre fers alors qu’ils s’étaient engagés à accompagner le Niger dans sa marche vers le mieux-être des populations en les débarrassant des petits soucis existentiels pour ne penser que développement.

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