Au Népal, la justice ordonne de restreindre le nombre de permis pour l'ascension de l'Everest

La Cour suprême du Népal a ordonné au gouvernement de limiter le nombre des permis délivrés pour l'ascension de l'Everest et d'autres sommets himalayens, a confirmé, vendredi, un avocat. Une décision motivée notamment par des inquiétudes concernant la protection de la nature dans le pays qui abrite huit des dix sommets les plus élevés de la planète.

Les sommets du Népal, à commencer par l'Everest, devraient à l'avenir être moins accessibles au plus grand nombre : la Cour suprême du pays himalayen a ordonné au gouvernement de limiter le nombre des permis délivrés pour ces ascensions très prisées, a confirmé, vendredi 3 mai, l'avocat Deepak Bikram Mishra.

La capacité d'accueil des régions montagneuses "doit être respectée" et un nombre maximal adéquat de permis doit être déterminé, a tranché la plus haute juridiction népalaise, selon un résumé rendu public cette semaine de sa décision datant de fin avril.

La Cour "a ordonné de limiter le nombre des alpinistes" sur plusieurs sommets, dont l'Everest, le plus haut du monde, qui culmine à 8 850 mètres d'altitude, a dit à l'AFP Deepak Bikram Mishra, un avocat qui avait déposé une requête en ce sens, au moment où la saison des escalades de printemps débute.

Le Népal accorde actuellement des permis à tous ceux qui souhaitent faire l'ascension de l'Everest et sont prêts pour ce faire à débourser 11 000 dollars. L'année dernière, 478 ont été octroyés, un record.

"Nous mettons trop de pression sur la montagne et nous devons lui donner un peu de répit", a lancé Deepak Bikram Mishra.

Protection de la nature


Lire la suite sur FRANCE 24

Lire aussi:
L'Everest, symbole des dérives du tourisme de masse