Au Marché des arts et du spectacle africain, les artistes s’inquiètent des statuts variés ou inexistants

La structuration du secteur artistique en Afrique est une question centrale au Marché des arts du spectacle africain (Masa) qui se tient du 13 au 20 avril à Abidjan. Outre la trentaine de spectacles gratuits par jour pour attirer le public et exposer des nouveaux talents aux programmateurs d’événements, chaque matin se tiennent des débats. Cela entre professionnels du spectacle pour tenter de faire avancer le statut et les conditions de travail des artistes africains.

Avec notre envoyé spécial à Abidjan, Frédéric Garat

Le continent africain compte 54 pays et autant de règles ou d’absence de règles en matière de reconnaissance professionnelle pour ses artistes – qu’ils soient chanteurs, comédiens, danseurs ou autres. Cela sans parler des métiers techniques.

Pourtant, l’enjeu social et économique est énorme, comme l’explique la ministre ivoirienne de la Culture Françoise Remarck au Masa : « Dans tous les pays, il y a parfois, malheureusement, une incompréhension de ce que peut apporter la culture. Parce que, parfois, la culture est associée au divertissement. C'est toute une chaîne de valeur : les costumiers, les régisseurs, les techniciens, etc. Pour un artiste, finalement, il y a à peu près cinq personnes qui travaillent pour le mettre en avant et on l'oublie souvent. »


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