Au Louvre, « La Joconde » visée par des militantes écologistes qui ont aspergé de soupe sa vitre blindée
L’action visant le tableau de Léonard de Vinci a été revendiquée dans un communiqué par un collectif baptisé « riposte alimentaire ».
ART - Des militantes écologistes s’en sont prises à la célèbre « Joconde » au Louvre, ce dimanche 28 janvier. Deux femmes ont aspergé de soupe la vitre blindée protégeant l’œuvre de Leonard De Vinci.
Comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous, l’une d’elles a enlevé sa veste pour dévoiler un t-shirt blanc avec les mots « riposte alimentaire » écrits dessus.
Par leur action non violente, Sasha (24ans) et Marie-Juliette (63ans) exigent la mise en place d'une Sécurité Sociale de l'Alimentation Durable. [2]
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ALERTE - Des militants pour le climat jettent de la soupe sur le tableau de La Joconde au musée du Louvre. @CLPRESSFR pic.twitter.com/ayeCwfAREZ
— CLPRESS / Agence de presse (@CLPRESSFR) January 28, 2024
Les deux femmes ont justifié leur action par leur volonté de promouvoir notamment « le droit à une alimentation saine et durable », a constaté un journaliste de l’AFP.
Après l’incident, le Louvre a activé une cellule de crise : la salle où se trouve « La Joconde » a été immédiatement évacuée et est en cours de nettoyage.
« Le coup d’envoi (d’une) campagne de résistance civile »
L’action a été revendiquée dans un communiqué envoyé à l’AFP par un collectif baptisé « riposte alimentaire », se présentant comme « une campagne de résistance civile française qui vise à impulser un changement radical de société sur le plan climatique et social ».
Le jet de soupe sur « La Joconde » y est présenté comme « le coup d’envoi (d’une) campagne de résistance civile, qui porte une demande claire, profitable à toutes et tous : la sécurité sociale de l’alimentation durable ».
Depuis plusieurs mois, une série d’opérations militantes a visé des œuvres dans plusieurs musées à travers le monde. En octobre 2022, deux jeunes femmes portant des t-shirts estampillés « Just Stop Oil » avaient ainsi projeté le contenu de deux boîtes de soupe à la tomate sur le chef-d’œuvre de Van Gogh les « Tournesols » à la National Gallery à Londres, avant de se coller au mur en criant : « Qu’est-ce qui vaut le plus, l’art ou la vie ? » Ce tableau était, lui aussi, protégé par une vitre.
La Joconde, le plus célèbre tableau du monde, présenté derrière une vitre de protection depuis 2005, a déjà plusieurs fois été victime de vandalisme. En mai 2022, il avait par exemple été la cible d’une tarte à la crème.
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