Au Liban, les opérations de secours sont terminées : "Il n'y aucun espoir de retrouver des victimes vivantes"

Plus d'une semaine après les explosions qui ont soufflé le port et le centre-ville de Beyrouth, les opérations de secours sont terminées. "Il n'y a aucun espoir de retrouver des victimes vivantes", confie au JDD le colonel Vincent Tissier, chef de l'Unité d'instruction et d’intervention de la Sécurité civile de Nogent-le-Rotrou, arrivé sur place avec 62 personnels, 15 tonnes d'équipements et 3 chiens, environ 24 heures après la catastrophe. Le dernier bilan fait état de 171 morts, plus de 6.000 blessés. Selon le journal L'Orient-Le Jour, entre 30 et 40 personnes sont encore portées disparues.

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Aucune victime retrouvée vivante

Malgré un travail acharné, en collaboration avec les sapeurs-pompiers libanais, la défense civile et des secouristes internationaux, l'équipe du colonel Tissier n'a retrouvé aucune victime vivante. "Nos délais étaient très bons, 32 heures après l'explosion nous effectuions nos premières recherches", explique le secouriste, qui a opéré à Haïti en 2010, où des survivants avaient été retrouvés sous les décombres jusqu'à 75 heures après le tremblement de terre. "Les chances de survie dépendent de beaucoup de facteurs : le climat, si les victimes sont blessées, si elles ont de l'eau, de l'oxygène", poursuit-t-il.

Quatre jours après les explosions, l'armée libanaise annonçait que la première phase des opérations de recherche et de sauvetage était terminée. Jusqu'au dernier momen...


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