Au Levant, un automne de découvertes archéologiques exceptionnelles

À Mossoul, dans le nord de l’Irak, des archéologues ont fait “une découverte passionnante”, rapporte le site de la BBC. Une équipe de fouilles composée d’experts de l’université irakienne de Mossoul et de l’université américaine de Pennsylvanie a en effet mis au jour huit bas-reliefs en marbre gris vieux de 2 700 ans.

Ces gravures rupestres, qui représentent notamment des scènes de guerre, datent plus précisément de l’époque du roi assyrien Sennachérib (705-681 avant J.-C.), qui a régné sur l’ancienne cité de Ninive, où se trouve aujourd’hui la ville de Mossoul.

Tout un symbole : cette découverte, faite la semaine dernière mais annoncée mercredi 19 octobre, a eu lieu sur le site de reconstruction de la porte Mashki, un des nombreux ouvrages antéislamiques détruits au bulldozer – celui-ci en 2016 – par le groupe djihadiste État islamique.

Des “trésors” exhumés aussi en Syrie et à Gaza

Il s’agit du dernier en date d’une longue liste de “trésors archéologiques” exhumés cet automne en Irak, mais également dans plusieurs pays du Levant, relève la spécialiste archéologie du journal libanais L’Orient-Le Jour.

Elle cite notamment une autre découverte faite dans le Kurdistan irakien, cette fois-ci sur un site à Duhok, où les autorités de la région semi-autonome ont dévoilé, le 16 octobre dernier, 13 bas-reliefs sculptés sur les parois d’un canal d’irrigation (voir la vidéo ci-dessous). “Les reliefs de Faïda représentent chacun un roi assyrien, devant lequel défile une procession de divinités assyriennes représentées sous forme d’animaux regardant le courant circulant dans le canal.”

Il y a aussi cette “vaste mosaïque à la composition exceptionnelle” datant du IVe siècle et qui fait plus de 100 m2, exhumée dans la localité de Rastane, dans la province de Homs, en Syrie.

Elle montre un ensemble de rois grecs ayant mené la guerre de Troie et des divinités romaines.

Sans oublier une mosaïque byzantine mise au jour à Bureij, dans la bande de Gaza. Fabriquée entre le Ve et le VIIe siècle, cette œuvre de 23 m2 met en scène “17 motifs de bêtes et d’oiseaux aux couleurs vives”.

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