Au congrès du Parti de gauche, la Grèce est dans toutes les têtes

Eric Coquerel, secrétaire général du Parti de gauche, dans une manifestation de soutien à la Grèce le 28 juin, à Paris.

Réunis en congrès, les 550 délégués du PG planchent sur les grandes lignes politiques des prochaines échéances. Et pensent à la Grèce, mais aussi à leurs liens avec le Parti communiste.

Dans un week-end marqué par le référendum en Grèce, le Parti de Gauche réunit ses 550 délégués, à Villejuif, pour discuter et voter des orientations du parti, dans la perspective des régionales et de la présidentielle 2017. Ce samedi, ce sont les questions de l’Europe et de l’euro qui ont dominé les débats.

Si tous soutiennent le Premier ministre, Alexis Tsipras, dans son choix de se tourner vers le peuple et souhaitent que le non l’emporte, la position à tenir face à l’Union européenne est plus complexe. Faut-il imposer un rapport de force diplomatique avec les partenaires européens pour faire valoir ses positions, ou faut-il privilégier la rupture et sortir de l’Euro ? La première option, défendue par la direction du parti, est sortie majoritaire de justesse (55% contre 45%) à l’issue d’un vote préalable au Congrès.

A 26 ans, Andréa Kotarac est chef de file du PG à Lyon métropole pour les régionales. Pour lui, la voie à suivre est celle du premier ministre grec : «Tsipras établit un réel rapport de force avec ce référendum. Il gagné le combat et ce qui se passe en Grèce va faire tâche d’huile». Même optimisme chez Elliot Aubin, adjoint au Maire du 1er arrondissement de Lyon : «Même si le oui l’emporte demain (dimanche ndlr), ce ne sera pas une défaite. Tsipras a fait l’effort d’aller jusqu’au bout, il a respecté ses promesses.» Mais pour l’élu de 21 ans, «quel que soit le résultat, les négociations continueront la semaine prochaine avec en plus l’avis du peuple grec».

«Cette Europe, on va devoir en sortir tôt ou tard, juge, plus direct, Fabien Auffret, 29 ans, délégué dans le Loiret. Elle provoque des dégâts humains considérables, ce n’est pas une Europe de coopération».

Si l’Euro-scepticisme règne dans les rangs du Parti de gauche, la crainte d’être assimilés au Front national est (...)

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