Au Brésil, de la politique de haut «viol»

«Je ne la violerais jamais car elle est très laide» : la petite phrase prononcée par un député brésilien à propos d’une de ses collègues soulève l’indignation dans le pays sud-américain, où chaque jour 137 agressions sexuelles sont dénoncées. L’affaire remonte au 10 décembre, quand Jair Bolsonaro, député de l’opposition, s’en est pris à Maria do Rosário Nunes, ancienne ministre des Droits de l’homme et députée du Parti des travailleurs (PT, gauche) de la présidente Dilma Rousseff. Bolsonaro et Rosário Nunes sont en guerre depuis des années et le militaire à la retraite de 59 ans est sorti de ses gonds lors d’une session parlementaire, après des propos de sa collègue contre la dictature (1964-1985). On ne sait pas dans quelles circonstances l’élue l’avait précédemment qualifié de «violeur».

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