Au Bangladesh, Moussa est «enfin libre»

Moussa Ibn Yacoub, de l'ONG BarakaCity, était retenu prisonnier au Bangladesh depuis le 22 décembre.

L'humanitaire de 28 ans, venu au Bangladesh pour venir en aide aux Rohingyas, une minorité musulmane persécutée, était retenu par les autorités depuis huit mois.

La fin d’un combat. Moussa est Libre. Ce dimanche, il a publié une vidéo sur Facebook. Souriant, comme sur toutes les photos, le jeune homme explique: «Je suis heureux de vous annoncer que je suis enfin libre, une libération totale. Je suis énormément ému, je retiens mes larmes.» L’humanitaire de 28 ans a été interpellé le 22 décembre au Bangladesh : il était sur place pour venir en aide aux Rohingyas, une minorité musulmane persécutée en Birmanie et non reconnue au Bangladesh. Il a été placé en liberté conditionnelle après 70 jours de détention, dans des conditions difficiles. Selon ses proches, il sera de retour «très vite chez lui».

Sa ville d’origine, Montreuil, a le sourire. Tout comme les militants qui luttent depuis huit mois pour obtenir sa libération. Un ami : «Depuis le départ, on savait qu’il était innocent et on ne sait toujours pas pourquoi il était bloqué à l’autre bout du monde, loin des siens.» Les reproches des autorités étaient floues. Un jour c’était son nom d’usage : Moussa Ibn Yacoub, adopté lors de sa conversion à l’islam, diffère de celui figurant sur ses papiers officiels, Puemo Maxime Tchantchuing. Un autre, on évoquait son activité humanitaire : il est entré dans le pays avec un visa touristique. Ce n’était pas sa première mission dans l’humanitaire : son CV est long comme un jour d’été – Roumanie, Birmanie, Syrie, Palestine, mais aussi France, avec des actions en faveur de SDF.

Tout au long de la bataille, Moussa n’a jamais perdu la pêche, malgré les doutes et la fatigue. Depuis le 3 mars, premier jour de sa liberté conditionnelle, il passait ses nuits dans différents hôtels et ses journées dans les rues, près des enfants en galère. Un jour, à l’autre bout du fil, il nous confiait : «Parfois je suis fatigué, c’est vrai. Mais ma vie n’est pas plus difficile que celle des ces (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Nice: Christian Estrosi n’a assisté à aucune réunion préparatoire au 14 Juillet
Accusation d’une policière municipale niçoise: Cazeneuve porte plainte pour «diffamation»
Front national: pourquoi le parti est menacé d’un procès?
Nice: une policière municipale dit avoir reçu des pressions de l’Intérieur
La reprise de l'immobilier se confirme partout en France