Pour attirer les expatriés, l’école internationale de Gand s’agrandit

“Quand les expats déménagent, ils pensent en premier lieu à leurs enfants”, relève Maija Lusher. “Beaucoup de parents veulent s’installer à Gand. Mais comme l’un de leurs enfants est déjà adolescent, ils optent pour Bruxelles ou Anvers.”

Comme l’explique sa directrice, l’école internationale de Gand, dans le nord-ouest de la Belgique, ne comptait jusqu’ici que les niveaux maternelle et primaire. À partir de septembre, une section secondaire ouvrira ses portes, et “l’établissement continuera de se développer dans les années qui viennent”, rapporte De Standaard. Qui précise : “Si, ainsi que nous le raconte la directrice, l’école rêvait depuis longtemps de s’agrandir, c’est la situation du marché du travail qui a été déterminante.”

Douze à 15 élèves par classe

“Avec la pénurie de main-d’œuvre que nous connaissons, nous avons besoin de plus d’expats. Les entreprises sont à la recherche de talents”, déclare un représentant local du Voka, l’organisation patronale flamande, qui participe au financement du projet.

C’est d’ailleurs ce qui a présidé à la fondation de l’école, il y a onze ans, grâce au soutien de l’université de Gand et d’entreprises telle que Volvo : une offre d’enseignement à destination d’un public international semblait indispensable pour que les expatriés ne préfèrent pas à Gand de plus grandes villes belges, qui comptent, elles, plusieurs écoles internationales.

Ici, décrit le journal flamand, il y a environ 12 à 15 élèves par classe, les cours sont donnés en anglais par des professeurs de langue maternelle anglaise, à l’aide de méthodes qui rappellent les pédagogies Freinet et Montessori. Le cursus débouchera sur un baccalauréat international, diplôme qui fait office de standard. La compatibilité avec d’autres systèmes scolaires est d’autant plus importante que, comme l’indique Maija Lusher, “les élèves passent en moyenne deux ans dans cette école, ensuite ils déménagent”.

Quant aux droits d’inscription, ils sont élevés, observe De Standaard : “Comptez environ 15 000 euros par an pour le primaire et 20 000 pour le secondaire.” Des frais qui, dans le cas des enfants d’expatriés, sont généralement pris en charge par les entreprises.

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