Attention, les tiques sont aussi dans les villes !

Avec l’arrivée du printemps, il faut redoubler de vigilance pour éviter les piqûres de tiques qui peuvent transmettre la maladie de Lyme, l'encéphalite à tique et bien d’autres pathologies.

La rencontre avec ces acariens peut survenir en milieu rural, notamment en forêt mais pas que. “On a observé que le deuxième endroit où l’on se fait piquer, ce sont les lieux familiers qui représentent 30% des environnements. Cela comprend les jardins (24%), les parcs (3%) et l’intérieur du domicile (3%)”, nous explique Jonas Durand, ingénieur du programme de recherche participative CiTIQUE qui permet de collecter de la donnée sur l’écologie des tiques.

Conséquence : les citadins peuvent également être piqués. “On peut en trouver, mais cela ne veut pas dire qu’on trouve des tiques dans tous les parcs publics”, nuance le chercheur à l’Inrae. “Des équipes françaises qui ont travaillé dans des parcs à Lyon et à Paris, ont observé que globalement il y a moins de tiques en densité et en nombre qu’en forêt, mais que ces espaces sont beaucoup plus fréquentés et qu’il y a des gens partout” contrairement aux bois où les baladeurs restent généralement dans les sentiers.

En réalité, non. “Les forêts sont beaucoup mises en avant car elles sont beaucoup étudiées. C’est plus simple d’aller collecter des tiques, on utilise un drap blanc que l’on passe sur la végétation. Les tiques vont s’accrocher dessus, ce qui nous permettra d’estimer la densité de tiques pour 10 mètres carrés”, détaille-t-il.

“La nouveauté (...)

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