Attentat de Magnanville : la cour d’assises rend son verdict

Après quinze jours de débats devant la cour d’assises spéciale, le procès de l’attentat contre le couple de policiers touche à sa fin.  - Credit:Guillaume Bonnefont / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP
Après quinze jours de débats devant la cour d’assises spéciale, le procès de l’attentat contre le couple de policiers touche à sa fin. - Credit:Guillaume Bonnefont / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Après deux semaines et demie d'audience, la cour d'assises spéciale de Paris rend son verdict mercredi à l'encontre de Mohamed Lamine Aberouz, jugé pour complicité dans l'assassinat d'un couple de policiers à leur domicile de Magnanville (Yvelines) le 13 juin 2016 au nom de l'organisation État islamique. Le parquet a réclamé la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans, à l'encontre de l'accusé jugé pour complicité d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique, complicité de séquestration de mineur et association de malfaiteurs terroriste criminelle.

S'il est reconnu coupable de complicité dans les assassinats de Jessica Schneider, 36 ans, fonctionnaire de police au commissariat de Mantes-la-Jolie, et de son compagnon, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant au commissariat des Mureaux, Mohamed Lamine Aberouz encourt la perpétuité. Si la cour ne retient que l'association de malfaiteurs terroriste, il encourt 20 ans de réclusion.

Une trace « ADN pure »

Lors de son délibéré, la cour, présidée par Christophe Petiteau et composée uniquement de magistrats professionnels, devra répondre à 16 questions pour établir la culpabilité ou non de l'accusé qui clame son innocence. Pour les avocates générales, il n'y a aucun doute que l'accusé « était présent sur la scène du crime » aux côtés de son ami Larossi Abballa le soir de l'assassinat des policiers sous les yeux de leur fils âgé de trois ans.

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