Attentat. Au Salvador, le sang coule en pleine campagne électorale

À un mois d’importants scrutins législatifs et municipaux, deux militants de l’opposition de gauche – qui redoute un regain de violence – ont été abattus dans la capitale dimanche 31 janvier. Une preuve de l’extrême polarisation du pays ?

Deux militants du FMLN (Front Farabundo Martí pour la libération nationale) – l’ex-guérilla de gauche depuis longtemps transformée en parti politique – ont été tués par balles, et trois autres blessés, dimanche 31 janvier, à la fin d’un meeting électoral à San Salvador. Les auteurs présumés de l’attentat ont été arrêtés.

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Le Salvador doit se rendre aux urnes le 28 février pour renouveler son parlement (unicaméral) ainsi que ses maires et conseillers municipaux. Plus la date se rapproche, plus les tensions semblent vives, notamment entre le FMLN et le président de la république, le conservateur Nayib Bukele, dont le parti, Nuevas Ideas, est donné favori dans les sondages.

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Peu après le double meurtre, le secrétaire général du FMLN, Óscar Ortiz, s’en est d’ailleurs pris directement au président : “Le type qui est à la tête de l’exécutif conduit ce pays au chaos, dans une inutile situation de confrontation sociale qui ne peut que nous mener à vivre d’autres événements dramatiques comme ceux qui viennent de se produire.”

Lors d’une conférence de presse improvisée, selon

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