Egypte : un policier est tué dans un attentat au Caire

Des policiers égyptiens en faction à l'endroit où une bombe a tué un agent le 5 avril 2015, sur le Pont du 15 mai qui enjambe le Nil au Caire.

La bombe a explosé à l'entrée d'un pont de Zamalek, quartier chic de la capitale égyptienne. L'attentat a été revendiqué par un groupe jihadiste.

Un policier égyptien a été tué dimanche par l'explosion d'une bombe visant une guérite de la police à l'entrée d'un pont dans le centre du Caire, un attentat revendiqué par un groupe jihadiste. En fin de matinée, la bombe a littéralement déchiqueté un policier de faction à l'entrée du pont du 15 mai, qui enjambe le Nil pour mener sur l'île de Zamalek, un quartier huppé du centre du Caire, selon des responsables de la police.

L'engin, dont on ne sait s'il a été lancé ou s'il était dissimulé, visait une guérite de policiers chargés de réguler le trafic, a rapporté un journaliste de l'AFP sur place. Le policier a été tué sur le coup et deux personnes, le chauffeur d'un minibus et une passante, ont été blessées, a annoncé à l'AFP le porte-parole du ministère de la Santé. Le groupe extrémiste islamiste Ajnad Misr (les soldats de l'Egypte) a revendiqué l'attentat quelques heures plus tard sur son compte Twitter, assurant qu'il avait visé les «forces criminelles».

Les attentats visant les forces de l'ordre sont fréquents en Egypte depuis que l'armée a destitué et arrêté en juillet 2013 le président islamiste Mohamed Morsi. Ces attaques sont généralement revendiquées par des groupes jihadistes qui disent agir en représailles à la très sanglante répression qui s'est abattue sur les partisans de M. Morsi. De petites bombes rudimentaires explosent quotidiennement au Caire depuis des mois, ne provoquant la plupart du temps que des dégâts minimes.

Certains engins plus puissants ont déjà tué des policiers dans la capitale, parfois des officiers, mais les attentats les plus meurtriers sont perpétrés dans le nord du Sinaï, la péninsule frontalière avec Israël et le territoire palestinien de Gaza.

C'est le bastion d'Ansar Beït al-Maqdess, un groupe (...)

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