Attentat à Moscou, famine à Gaza, Baltimore et Sénégal… La semaine en photos
Le 22 mars, des hommes ont ouvert le feu dans la salle de concert du Crocus City Hall, dans la banlieue de Moscou. Au moins 137 personnes ont été tuées. La Russie a annoncé une journée de deuil national le 24 mars pour l’acte terroriste le plus meurtrier sur son territoire depuis vingt ans, revendiqué par l’État islamique au Khorassan. La piste tadjike se confirme dans la presse russe. Mais pour Vladimir Poutine, l’Ukraine est aussi responsable.
Le 28 mars, la Cour internationale de justice (CIJ) a “ordonné à l’unanimité à Israël de permettre le flux sans entrave de l’aide vers Gaza”, rapporte la BBC. Pour la CIJ, “la famine s’installe” : 31 personnes seraient mortes de malnutrition dans l’enclave. Le 25 mars, grâce à l’abstension des États-Unis, le Conseil de sécurité avait adopté une résolution appelant à un “cessez-le-feu immédiat”. Retrouvez notre dossier sur la menace Nétanyahou ici.
Dans la nuit du 25 au 26 mars, le pont métallique Francis Scott Key, dans le port de Baltimore, s’est écroulé dans le fleuve Patapsco après avoir été heurté par le Dali, un navire battant pavillon singapourien. Deux corps ont été retrouvés et quatre personnes sont toujours recherchées par les autorités. Cet accident pourrait “entraîner les plus grosses pertes de l’histoire des assurances maritimes”, écrit Business Insider. Les experts estiment l’ardoise finale à plusieurs milliards d’euros.
Le 24 mars, l’opposant Bassirou Diomaye Faye a été élu président du Sénégal, en défendant un programme de “rupture”. “Cette victoire symbole de l’antisystème, revêt à sa façon les couleurs du ‘printemps des peuples’ en Afrique subsaharienne, note Guinée News. Sauf qu’au Sénégal ce sont les urnes qui ont parlé et non les armes, comme cela a été le cas au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et au Niger”.
Le 26 mars, la Haute Cour de justice de Londres a demandé aux États-Unis de présenter des garanties pour autoriser l’extradition de Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, rapporte The Times. Washington a trois semaines pour présenter ces garanties à la justice britannique. Si celles-ci sont insuffisantes, alors une nouvelle audience sera organisée. Dans le cas contraire, l’audience en appel concernant la demande d’extradition aura lieu.—