Attentat à Moscou : au terme d’une journée de deuil national, le bilan s’alourdit

Ce dimanche avait été décrété jour de deuil national en Russie après l’attentat du Crocus City Hall, près de Moscou, le plus meurtrier dans le pays depuis une vingtaine d’années. “Le précédent jour de deuil national remonte au 28 mars 2018, après qu’un incendie dans un centre commercial de la ville de Kemerovo a tué 60 personnes”, rappelle Meduza.

“Selon les médias officiels, les gens ont commencé à se rendre sur les lieux de l’attaque tôt dimanche matin pour allumer des bougies à la mémoire des victimes”, rapporte le site d’information russophone basé en Lettonie.

Des centaines de personnes se sont notamment rendues dans la banlieue de Moscou pour déposer des gerbes de fleurs et d’autres hommages devant la salle de concert détruite “alors que les secouristes continuaient de rechercher les blessés et les morts dans les décombres”, confirme Andrew Roth, le correspondant à Moscou du Guardian.

“Sous un ciel gris, des dizaines de personnes brandissant des bouquets rouges ont attendu leur tour dans une file d’attente qui s’étirait. Les drapeaux des bâtiments administratifs avaient été mis en berne ainsi que ceux des ambassades et des musées”, rapporte The New York Times.

Pendant ce temps, les secours continuaient à explorer les restes du complexe dont le toit s’est effondré. En milieu de journée, le comité d’enquête a dû publié un nouveau bilan faisant état de 137 morts, dont trois enfants, et de 152 blessées, dont cinq enfants. Jusqu’à présent, 62 corps ont été identifiés, précise le communiqué relayé par Meduza.

De nouvelles vidéos diffusées par l’État islamique

Au même moment, l’agence de presse Amaq, émanation du groupe terroriste État islamique, diffusait de nouvelles vidéo de l’attaque. Elles montrent des hommes armés se filmant alors qu’ils sont en train de traquer les spectateurs et de leur tirer dessus à bout portant, tuant des dizaines de personnes. “À un moment donné, l’un des hommes armés dit à un autre de ‘les tuer et de n’avoir aucune pitié’”, précise le Guardian.

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