Les attaques stériles, « La Joconde » en a soupé !

Le 28 janvier, deux militantes écologistes ont aspergé de soupe le tableau au musée du Louvre.  - Credit:Riposte Alimentaire/SIPA / SIPA / Riposte Alimentaire/SIPA
Le 28 janvier, deux militantes écologistes ont aspergé de soupe le tableau au musée du Louvre. - Credit:Riposte Alimentaire/SIPA / SIPA / Riposte Alimentaire/SIPA

« Qu'est-ce qu'il y a de plus important ? L'art, ou le droit à une alimentation saine et durable ? Notre système agricole est malade. Les agriculteurs meurent au travail. Un Français sur trois ne fait pas tous ses repas tous les jours. » À entendre les militantes autoproclamées écologistes qui ont pourtant gaspillé cette soupe en en aspergeant, au Louvre, quelqu'un qui ne peut pas en profiter – La Joconde – il faudrait punir l'art tenu pour responsable de la souffrance des agriculteurs et de la faim dans le monde. Alors que l'art ne peut être tenu responsable, à la rigueur, que de la faim dont souffrirent nombre d'artistes qui le choisirent, lui, plutôt que le confort et un ventre bien rempli.

Le pauvre Van Gogh le premier, qui eut pourtant, via ses Tournesols, à subir lui aussi un attentat à la soupe en 2022, à Londres (à la tomate, La Joconde ayant eu droit au butternut). Opposer l'art à la vie ou au souci de la nature relève d'une bien étrange façon de penser, et d'une vraie méconnaissance de l'art et de la vie, tant les artistes ont souvent célébré la vie et la nature, au point de vouloir l'imiter. « Va prendre tes leçons dans la nature », préconisait d'ailleurs Léonard de Vinci, celui-là même dont La Joconde vient d'être ensoupée. On y revient.

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