Attaque meurtrière aux abords du marché de Noël de Strasbourg

Des militaires rue Sainte-Hélène, dans le centre-ville, mardi soir.

Un tireur a fait au moins deux morts et onze blessés, mardi soir, dans le centre-ville. Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête.

Une fusillade a fait mardi soir au moins deux morts et onze blessés, dont certains en urgence absolue, dans le centre de Strasbourg, aux abords du marché de Noël. Les tirs ont déclenché des mouvements de panique dans la foule et la police a vidé les rues autour de la place Kléber, demandant aux passants de se réfugier dans les commerces et les restaurants du centre-ville. «On nous dit de rentrer chez nous, de ne pas rester près des barrières qui sécurisent l’entrée du marché de Noël», raconte la correspondante de Libération sur place, près du pont du Corbeau.

«Apparemment isolé»

Peu après 21 heures, de nombreuses ambulances s’engouffraient vers le centre-ville, ainsi que des motards de la police nationale, une colonne de CRS armes au poing et des soldats de l’opération Sentinelle. Des snipers ont pénétré dans la zone, allongés sur les toits des camionnettes des forces de l’ordre. Citant une source à la mairie, les Dernières Nouvelles d’Alsace évoquaient un «attentat à Strasbourg». Mardi soir, la section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête.

Plus tôt, parlant d’un «événement en cours», la préfecture de la région Grand-Est avait demandé aux habitants de rester «confinés» chez eux dans le quartier plus périphérique du Neudorf, au sud de la ville. Selon le premier adjoint de la mairie de Strasbourg, Alain Fontanel, «le tireur du centre-ville, apparemment isolé, est recherché». La préfecture précisait peu avant 22 heures avoir identifié l’auteur des coups de feu, «fiché S» selon une source municipale, «connu en droit commun» selon le ministre de l’Intérieur. En fin de soirée, la police déclarait que des coups de feu étaient «échangés dans le quartier où était retranché l’assaillant».

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