Attaque contre des Kurdes, Taïwan, Afghanistan et Espagne : les informations de la nuit

Attaque contre des Kurdes à Paris : le suspect reconnaît sa “haine” des étrangers. L’auteur présumé de l’attaque qui a fait trois morts dans la communauté kurde, vendredi à Paris, a expliqué son geste par une “haine des étrangers devenue complètement pathologique”, écrit la BBC. Ce Français de 69 ans avait ouvert le feu près d’un Centre culturel kurde, dans le Xe arrondissement de Paris, tuant deux hommes et une femme. Lors de sa garde à vue, le suspect a précisé être d’abord allé à Saint-Denis, pour y tuer des “non Européens”. Mais faute de monde, il a finalement décidé de cibler la communauté kurde parisienne, reprochant aux Kurdes impliqués dans le conflit en Syrie d’avoir fait prisonniers des membres de l’État islamique “au lieu de les tuer”, selon la procureure de Paris Laure Beccuau. L’ancien conducteur de train, retraité de la SNCF, sera présenté ce lundi 26 décembre à un juge d’instruction, en vue d’une éventuelle mise en examen pour assassinats, tentatives d’assassinat, violences volontaires avec armes à caractère raciste et infraction à la législation sur les armes.

Exercices militaires chinois près de Taïwan. L’armée chinoise a procédé dimanche à plusieurs exercices militaires aériens et navals autour de Taïwan, rapporte le South China Morning Post. Les opérations interviennent au lendemain de la signature, par le président américain Joe Biden, d’une loi renforçant le soutien militaire américain à Taïwan. “Il s’agit d’une réponse ferme face au renforcement de la collusion entre les États-Unis et les autorités taïwanaises et de leurs provocations”, a expliqué Pékin, qui considère Taïwan comme une province chinoise. Selon les autorités de l’île, 71 avions de combat, dont 60 avions de chasse, ont été déployés par Pékin lors des manœuvres.

Afghanistan : plusieurs ONG suspendent leurs activités. Plusieurs ONG internationales ont annoncé dimanche la suspension de leurs activités dans l’attente d’une “clarification”, après la décision des talibans “d’interdire aux femmes de travailler pour ce type d’organisations”, écrit The Hill. Les talibans assurent avoir reçu des “plaintes sérieuses” selon lesquelles les femmes travaillant dans les ONG ne respectent pas le port du “hijab islamique”. Les ONG veulent savoir si leur personnel féminin non-afghan est aussi concerné par l’interdiction. Selon l’ONU, la moitié des Afghans ont besoin d’une assistance humanitaire cet hiver.

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