Attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne: deux personnes en garde à vue

Image tirée d'une vidéo postée sur le compte Twitter @LeCapricieux94 montrant le commissariat de Champigny-sur-Marne cible de tirs de mortiers d'artifice dans la nuit du 10 au 11 octobre 2020 - - © 2019 AFP
Image tirée d'une vidéo postée sur le compte Twitter @LeCapricieux94 montrant le commissariat de Champigny-sur-Marne cible de tirs de mortiers d'artifice dans la nuit du 10 au 11 octobre 2020 - - © 2019 AFP

Les interpellations ont eu lieu moins d'une semaine après les faits. Ce jeudi, deux personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, a appris BFMTV de sources concordantes, confirmant une information initiale du Point.

Les deux hommes ont été arrêtés à 6h30 dans la commune, a précisé la même source, sans vouloir donner plus de précisions sur les personnes en garde à vue.

Mortiers d'artifice

Les incidents avaient débuté samedi peu avant minuit dans une cité sensible de Champigny et duré environ une heure.

Deux agents avaient dû se mettre à l'abri dans le sas sécurisé du commissariat lorsque les assaillants, armés de barres de fer et visage dissimulé, étaient arrivés, cassant notamment des vitres de véhicules de police et la porte vitrée de l'entrée. Des mortiers d'artifice avaient aussi visé le bâtiment, sans faire de dégâts.

Condamnations

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait aussitôt dénoncé "des actes d'une grande sauvagerie" de la part de "caïds", de "voyous" venus pour "casser les symboles de la République" et "casser du flic".

La Sûreté territoriale du Val-de-Marne est chargée de l'enquête, ouverte pour "violences en réunion avec arme sur personnes dépositaires de l'autorité publique" et "dégradations de biens publics et de biens privés". Le président Emmanuel Macron doit recevoir ce jeudi les syndicats de policiers.

L'attaque était survenue alors que le pays était sous le choc de l'attaque très violente survenue le 7 octobre, dont ont été victimes deux policiers passés à tabac et blessés par balle dans le Val-d'Oise.

Article original publié sur BFMTV.com