Attaque chimique à Londres: les images d'une descente de police à la recherche du suspect

"Nous recherchons quelqu'un". Les forces de l'ordre britannique, toujours à la poursuite du suspect derrière l'attaque chimique survenue à Londres mercredi 31 janvier, ont fait une spectaculaire descente de police dans un appartement. C'est dans celui-ci, situé à Leytonstone à l'est de la capitale, que résiderait le frère du suspect, rapporte Sky News.

Dans un enregistrement audio du raid obtenu par nos confrères britanniques, des agents de police réveillent les résidents et leur ordonnent de quitter les lieux. L'un d'eux dit: "Montrez-moi vos mains. Combien êtes-vous? Sortez lentement, mettez vos mains sur votre tête et marchez vers moi. Un à un, avancez vers votre droite et continuez".

"Nous sommes des policiers et nous avons un mandat de perquisition pour cette adresse. Nous recherchons quelqu'un. Ce n'est pas sûr pour vous d'être ici", peut-on encore entendre.

Des séquences vidéo obtenues par Sky News montrent des dizaines de policiers se préparant pour le raid, vêtus de combinaisons de protection et de gaz, dans un poste de police situé à quelques kilomètres des appartements.

La police, les pompiers et les ambulanciers se sont rendus en convoi à l'adresse située à côté de Leytonstone High Road. Des douches de décontamination ont également été installées, mais aucune substance corrosive n'a été trouvée selon Sky News.

Le suspect toujours activement recherché

La police londonienne a identifié Abdul Ezedi, âgé de 35 ans, comme étant l'homme suspect d'avoir jeté une substance corrosive sur une femme et ses deux filles à Clapham, dans le sud de Londres. Abdul aurait été grièvement brûlé sur la partie droite du visage lors de l’attaque avant de prendre la fuite.

La police a demandé aux habitants des appartements qu'ils ont perquisitionnés vendredi matin dans l'est de Londres s'ils avaient croisé un homme blessé à l'œil.

Les résidents ont été interrogés dans des voitures de police garées à proximité et ont ensuite été relâchés. Selon Sky News, le frère du suspect était parmi eux, mais il a affirmé n'avoir eu aucun contact récent avec lui.

Article original publié sur BFMTV.com