Attal et le petit chien à l’Assemblée : le Premier ministre plaide la « spontanéité » en réponse aux critiques

Le Premier ministre s’est attiré les critiques de plusieurs députés pour son inattention lors des débats sur la motion de censure. Le coupable ? Volta, un « chow-chow ».

Chow-chow comme cadeau. Gabriel Attal s’exprime, en longueur, dans les colonnes du Parisien ce dimanche 11 février. Un entretien au cours duquel le Premier ministre précise le calendrier de sa feuille de route, confirme bon nombre d’annonces formulées depuis le début du remaniement… Et parle de son amour pour les animaux.

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Plus précisément du chien que le locataire de Matignon avait montré sur son portable à ses collègues à l’Assemblée nationale, lundi 5 février dernier, pendant les débats sur la motion de censure. À la tribune pour discourir contre le gouvernement et évoquer les souffrances au travail, le socialiste Boris Vallaud s’était ému du peu d’intérêt manifesté par le chef du gouvernement.

Interrogé sur cette scène, un brin cocasse, Gabriel Attal plaide donc la « spontanéité » face aux critiques et en dit davantage sur le petit chien. Elle s’appelle Volta, « comme l’inventeur de la pile électrique. »

« À l’occasion de ma nomination, ma famille m’a fait une surprise et nous avons adopté un chien. Une femelle, de la race Chow-chow », explique-t-il au Parisien, avant d’ajouter : « Dans l’hémicycle, pendant la motion de censure, mes sœurs m’ont envoyé une photo de ma chienne dans le jardin. Spontanément, j’ai voulu partager ce moment avec les ministres à côté de moi. »

Les autres font pires, répond Attal

Quant à ceux qui s’interrogeaient sur ce manque de respect vis-à-vis d’un orateur, en l’occurrence Boris Vallaud, le Premier ministre explique en substance que les autres font bien pires. « Si je vous racontais ce que font certains membres de l’opposition pendant que je m’exprime à la tribune de l’Assemblée… », souffle-t-il, mais sans « en dire plus. »

Sur le fond du mal-être au travail, et les questions « des vies qui abîment les corps, les âmes, font des malades et des morts » soulevées par l’élu socialiste à la tribune à ce moment-là, Gabriel Attal se fait moins loquace.

Dans son entretien, il souligne surtout la volonté de son gouvernement de viser les personnes sans emploi : de la réforme du RSA, pour obliger à 15 heures d’activité au nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage, pour inciter les personnes sans emploi à en trouver un.

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