Atours de Brahms

Atours de Brahms

L'actualité choisie de la grande musique traitée en de petites formes.

Cette semaine, le match de foot à la Philharmonie de Paris,du Brahms à foison en rayon,Christophe Honoré nous parle de différence entre mise en scène de cinéma et d’opéra, un concert-docu de la semaine et un quiz.

Compte rendu : le concert de foot à la Philharmonie (1/2)

La grande salle de la Philharmonie, mardi 21 juin. (Photo DR)

Mardi 21 juin, jour du solstice d’été, de 2 000 à 3 000 personnes étaient enfermées dans la grande salle de la Philharmonie de Paris pour assister à l’un des deux 3es match du groupe D, celui qui opposait l’Espagne, tenante du titre, à la Croatie, tenante de la ferveur de ses supporteurs, au stade Matmut-Atlantique de Bordeaux. La soirée était à l’initiative de l’association Tatane. Pour l’occasion, la salle présentait une configuration «boîte à chaussures», c’est-à-dire rectangulaire avec une scène et une fosse.

Au-dessus de la scène était diffusé sur un écran géant le match provenant du canal BeInSport - avec jingle et série de logos qui ont permis par exemple au M de McDonald’s de s’étaler dans un des lieux qui semblait le moins propice à son apparition. Sur la scène se trouvait l’orchestre symphonique du Conservatoire à rayonnement régional de Paris (CRR), sonorisé et dirigé par Xavier Delette (par ailleurs directeur du même CRR), mais aussi une formation amplifiée en costume (maillots de foot, shorts, chaussettes hautes) avec un instrumentarium typique du registre rock-variété (guitare, basse, batterie, synthé, chanteuse). Devant la scène, tout un parterre de supporteurs assis à même le sol comme dans une fan zone à visage humain : on pouvait y étendre les jambes. Sur les gradins, toute une foule assise qui laissait parler ses émotions en fonction du match ou de la musique. A ma droite, une femme d’une soixantaine d’années, supportrice de l’Espagne, certainement saoule et qui ressemblait de loin à Marie Colmant a passé toute la soirée à sautiller et battre des (...)

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