Les atermoiements de Trump face à l'accord de Paris

Des manifestants masqués lors de la Marche pour le climat à Washington, le 29 avril.

Les Etats-Unis doivent décider, après le G7, s'ils sortent ou non du texte sur le climat adopté lors de la COP 21.

L’administration Trump doit prendre, d’ici la fin du mois de mai, une décision capitale : les Etats-Unis vont-ils, ou non, sortir de l’accord de Paris sur le climat ? Et ainsi, bouleverser le rôle du deuxième pollueur mondial, et les rapports de force dans la lutte contre le changement climatique ? Alors que les Etats-Unis de Barack Obama avaient joué, aux côtés de la Chine de Xi Jinping, un rôle clé dans l’adoption puis l’entrée en vigueur du texte, la Maison Blanche version Trump pourrait bien en réduire grandement la portée. La décision, qui devait être annoncée le 9 mai, a été repoussée à l’après-G7, qui se tient en Sicile les 26 et 27 mai. Certes, les autres leaders des pays développés, poussés par leurs sociétés civiles comme par les pays en développement, entendent bien évoquer «l’urgence climatique». Rappeler qu’en raison de son rôle pivot dans l’économie et dans les questions de sécurité, le climat a été au cœur de chaque communiqué des G7 et G8 ces dix dernières années. Et montrer, rapports à l’appui, les bénéfices de la lutte climatique. Un premier, réalisé par l’Otan et diffusé mardi, souligne une nouvelle fois «l’impératif stratégique» des liens entre sécurité et climat. Un deuxième, publié mercredi par l’OCDE, estime que le PIB des pays du G20 à l’horizon 2050 gagnerait 2,8% supplémentaires grâce à des politiques climatiques cohérentes avec l’accord de Paris. Sans parler du Pape François, qui, en le recevant mercredi au Vatican, lui a remis l’encyclique Laudato si, 200 pages d’ode à la protection de l’environnement, publiée en juin 2015. Suffisant ? «Le Président veut être certain d’avoir le temps de choisir la meilleure stratégie pour le pays», a néanmoins précisé Sean Spicer, le porte-parole de la Maison Blanche. Parce qu’il s’agit bien de cela, dans la rhétorique de l’équipe Trump : mettre dos à dos les intérêts économiques du pays (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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