Aston Martin Valkyrie : comment fonctionne sa suspension active ?

Essai N° 735 Aston Martin Valkyrie à Bahrain

Suspension active de l'Aston Martin Valkyrie : à quoi ça sert ?

Les voitures de route et celles de circuit sont deux espèces d'automobiles différentes. Si les premières doivent évidemment tenir la route aussi bien que possible, elles sont néanmoins soumises à de nombreuses contraintes, comme celles de rester faciles à conduire sur tous les types de revêtements, suffisamment confortables pour des trajets de longue distance, mais également de se montrer capables de passer sur des trottoirs, des ralentisseurs, etc.
Les secondes en revanche sont optimisées pour un seul but, aller le plus vite possible sur un tour de circuit, c'est-à-dire sur une piste très lisse. Réussir à combiner les qualités nécessaires aux deux espèces est donc compliqué, surtout si l'on veut éviter un écueil quasi incontournable avec une suspension passive : le compromis frustrant d'une voiture très inconfortable sur route et moyennement efficace sur circuit. C'est ainsi pour réunir le meilleur de deux mondes qu'Aston Martin a développé la suspension de la Valkyrie.

Sport Auto et Laurent Chevalier au volant de la Valkyrie, c'est ci-dessous en vidéo :

Suspension active de l'Aston Martin Valkyrie : comment ça marche ?

Schématiquement, la suspension de la Valkyrie ressemble à celle d'une voiture de course avec des poussoirs actionnant des amortisseurs (ici pilotés) via des basculeurs, dont la rotation entraîne des barres de torsion assurant une fonction de ressort.
Le caractère actif de cette suspension est pris en charge par quatre vérins hydrauliques intercalés entre le châssis et chacun des ressorts pour contrôler en temps réel les mouvements de la caisse, tandis que ceux des roues restent gérés...Lire la suite sur Sport Auto