Asticots, sangsues... Ces traitements médiévaux pourraient être la médecine de demain

À l’heure où l’intelligence artificielle sert en cancérologie et que les innovations technologiques aident à soigner les maladies cardiaques, des chercheurs replongent dans les livres d’Histoire. La médecine du passé pourrait devenir la médecine… du futur !

C’est le cas de la thérapie des asticots, comme le relate le média britannique The Guardian. Très ancien, ce traitement était employé par les tribus aborigènes au début de la civilisation et a perduré jusqu’au XIX et XXème siècles pour soigner les soldats sur les champs des batailles napoléoniennes et de la Première Guerre mondiale.

Les asticots de mouche aident à nettoyer les plaies en mangeant les tissus morts et en libérant des sucs tueuses de bactéries. Ils aident également à la bonne cicatrisation.

Pendant des années, les quelques chercheurs convaincus de l’intérêt de l’asticothérapie ont rencontré beaucoup de réticences de la part de la communauté scientifique. Même des revues refusaient de publier leurs études. Depuis quelques années, la tendance s’est inversée. Au Royaume-Uni, les autorités de santé ont, dès 2004, autorisé son utilisation auprès des patients, là où la France en encore phase expérimentale. Des entreprises britanniques se sont même lancées dans la culture d’asticots à des fins médicales. Le protocole sanitaire est strict. Les œufs des mouches sont désinfectés avant l’éclosion. Une fois les asticots nés, ils sont placés dans de petits sacs stériles ressemblant à des sachets de thé, illustre The Guardian. (...)

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