Asthme, allergies : deux études font de grandes découvertes qui pourraient sauver des vies

L'asthme allergique touche 340 millions de personnes à travers le monde. Cette maladie obstrue les voies respiratoires et empêche l'organisme de s'oxygéner comme il le devrait. En ce moment, un nombre particulièrement important de personnes sont touchées par l'asthme allergique, du fait du début de la saison des allergies, notamment au pollen de bouleau. L'impact de la maladie peut être grave : les crises d'asthme provoquent chaque année 60 000 hospitalisations et près de 900 morts en France, comme le rappelle l’Inserm. Il n'y a pas de traitement pour l'instant, mais de nouvelles perspectives émergent.

Après l'annonce du développement d'un vaccin français pour certains cas les plus graves, en mars dernier, les scientifiques du CNRS et l’université Toulouse III-Paul Sabatier ont une nouvelle fois choisi le début du printemps pour publier les résultats d'une nouvelle étude très encourageante. En effet, les experts ont découvert l’une des molécules responsables de l’inflammation à l’origine des maladies allergiques respiratoires, dont l'asthme, annoncent-ils dans un article publié dans la revue Journal of Experimental Medicine. Avec ces recherches, la science se rapproche encore un peu plus d'un moyen efficace pour traiter cette pathologie, explique un communiqué.

L'équipe toulousaine à l'origine de la découverte est déjà connue mondialement pour avoir mis au jour l'existence de la protéine IL-33, en 2003. Cette dernière fait partie de celles qui sont responsables du déclenchement (...)

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