Astéroïde, chenille mortelle et femmes en sciences : l’actu des sciences en ultrabrèves

Au sommaire des ultrabrèves du 8 mars 2023 : un astéroïde pourrait percuter la Terre en 2046, il existe plus de chenilles potentiellement mortelles que ce qu’on pensait et entretien avec Bérengère Dubrulle, femme scientifique de l’année 2022.

L’actualité du 8 mars 2023, c’est :

En Espace : Un astéroïde de 50 mètres de diamètre, semblable à celui qui a provoqué l’évènement de la Toungouska, pourrait percuter la Terre en 2046.

  • Pour l’instant, l’astéroïde « 2023 DW » n’a qu’une chance sur 625 de percuter la Terre en 2046, soit 99,84% de chances de passer à côté de notre planète.

  • Il a été découvert le 26 février 2023 par un télescope situé au Chili, dans le désert de l’Atacama.

  • Ses 50 mètres de diamètre ne sont pas assez importants pour susciter une catastrophe planétaire ou régionale, mais pourraient rayer de la carte une ville comme Lyon.


En Animaux : Il existe 5 fois plus d’espèces de chenilles Lonomia, potentiellement mortelles pour l’humain, que ce que l’on pensait.

  • Le genre Lonomia, chenilles d’Amérique du Sud, ne compte pas 12 espèces mais 60.

  • Ces chenilles secrètent un venin composé de plusieurs toxines qui provoquent des hémorragies et des ruptures de vaisseaux sanguins.

  • Des études menées par le Cimpat et le Muséum National d’Histoire Naturelle ont permis de mieux comprendre la diversité et la distribution de ces espèces, dont la surveillance représente un enjeu de santé publique.


En Nature et environnement : "Dans le domaine où je travaille, il n’y a que 8% de filles" : entretien avec Bérengère Dubrulle, la femme scientifique de l’année 2022.

  • Directrice de recherche au CNRS, Bérengère Dubrulle est physicienne et travaille sur les turbulences, un état des fluides qui se caractérise par la présence de tourbillons.

  • Dans un entretien à Sciences et Avenir, elle revient sur son parcours et nous parle de la place des femmes en sciences.

  • Elle insiste notamment sur le besoin de mobiliser autant d’hommes que de femmes dans la recherche, pour répondre aux enjeux climatiques et sociaux actuels.


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