Astérix « L’Iris blanc » : le méchant du 40e album s’inspire de Bernard-Henri Lévy et Dominique de Villepin

Dans « L’Iris Blanc », les créateurs d’Astérix se sont inspirés de Bernard-Henri Lévy et de Dominique de Villepin pour le personnage de Tulius Vicévertus.
picture alliance / dpa/picture alliance via Getty I Dans « L’Iris Blanc », les créateurs d’Astérix se sont inspirés de Bernard-Henri Lévy et de Dominique de Villepin pour le personnage de Tulius Vicévertus.

BANDE DESSINÉE - C’est l’événement à ne pas louper pour les amateurs de bande dessinée. Ce jeudi 26 octbre marque la sortie de L’Iris Blanc, 40e opus des aventures d’Astérix. Dans cet album, le nouvel ennemi du petit Gaulois est un certain Tulius Vicévertus, médecin de Jules César qui s’avère également être un philosophe adepte de la « pensée positive ». L’objectif de ce mystérieux gourou est de remotiver les troupes romaines tout en instaurant le trouble dans le village « d’irréductibles Gaulois ».

Comme le précise le communiqué de presse, le dessinateur Didier Conrad avait d’abord pensé à un homme dans la fleur de l’âge pour Tulius Vicévertus. Mais après réflexion avec le scénariste Fabrice Caro et l’éditeur, le choix s’est finalement tourné vers un homme mûr aux cheveux blancs mi-longs. « On était parti de gens un peu flamboyants : Dominique de Villepin, Bernard-Henri Lévy », a déclaré le dessinateur.

Fabrice Caro, le coauteur de L’Iris Blanc explique pourquoi il fallait s’inspirer de ces deux hommes pour Tulius Vicévertus. Il en a également profité pour décrypter la personnalité du personnage qu’il qualifie de très charmeur. « C’est un personnage qui a beaucoup de charisme, toujours dans la séduction. Il a un côté donneur de leçon, du genre ’faites ce que je dis et pas ce que je fais’. Il fallait un bel homme avec une aura intellectuelle. Pour le dessiner, j’ai proposé à Didier (Conrad), de s’inspirer de Dominique de Villepin et de Bernard-Henri Lévy ».

La caricature, un procédé récurrent dans Astérix

Mais ces deux personnalités ne sont pas les premières à avoir été parodiées dans Astérix. La saga a notamment présenté Lino Ventura en centurion dans La Zizanie (1970), Monica Bellucci sous les traits de « la femme à corbeille de raisin » dans Astérix et la Transitalique (2017) ou encore de Jacques Chirac en tant que Caius Saugrenus dans Obélix et Compagnie (1976).

À l’instar des autres tomes de la BD, L’Iris Blanc s’annonce déjà comme un phénomène en librairie, comme chaque tome d’Astérix à sa sortie. Un succès qui perdure pour la saga malgré la disparition de René Goscinny en 1977 et d’Albert Uderzo en 2020. « Astérix va on ne peut mieux », a d’ailleurs déclaré Isabelle Magnac, directrice générale d’Hachette Livre Illustré.

Quant au parc Astérix, à Plailly (Oise), il a attiré plus de 2,8 millions de visiteurs en 2022. Un record qui témoigne de l’engouement que suscite encore Astérix.

Vendu 10,50 euros, L’Iris Blanc est disponible en 20 langues. Il a déjà été tiré à plus de cinq millions d’exemplaires.

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