Astérix : "L’héroïne a des points communs avec Greta Thunberg, mais c’est un hasard"

L’un vit dans l’Ariège, l’autre aux Etats-Unis. Ce jour-là, Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, les auteurs des dernières aventures d’Astérix, enchaînent les interviews dans les locaux des Editions Albert-René (propriété du groupe Lagardère, comme le JDD). Soixante ans après les débuts de la saga imaginée par René Goscinny et Albert Uderzo, le tandem assure la promotion du 38e album, La fille de Vercingétorix, qui paraît ce jeudi (9,99 euros). C’est le quatrième qu’ils réalisent ensemble. Sources d’inspiration, désaccords, jeux de mots… Le scénariste et le dessinateur dévoilent au JDD quelques secrets de fabrication. Attention, cette interview dévoile quelques éléments de l’intrigue.

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Quelle est la place de ce 38e album dans la saga d’Astérix?
Didier Conrad. Il nous ramène aux origines. Toute la série débute avec Vercingétorix, la défaite d’Alésia et la résistance du village gaulois. Quand j’étais gamin, il me semblait évident que la potion magique devait permettre la reconquête. Mais dans cet album, la fille de Vercingétorix montre qu’il y a d’autres choix que la guerre.
Jean-Yves Ferri. Le projet, pour moi, c’était Vercingétorix. Mais comme Didier le dit, ce dernier a toujours servi de prologue à cette histoire de résistance gauloise. Il était difficile de le sortir de ce rôle, de lui consacrer une aventure. J’ai donc biaisé. J’ai préféré chercher du côté d’une fille qu’il ...


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