Une association œuvrant pour la santé mentale refuse un don de Jamie Lynn Spears, sœur de Britney

Jamie Lynn Spears en 2016 - Michael loccisano - Getty Images via AFP
Jamie Lynn Spears en 2016 - Michael loccisano - Getty Images via AFP

Le mouvement #FreeBritney a encore frappé. Jamie Lynn Spears a annoncé la semaine dernière la sortie prochaine de son autobiographie - un timing qui coïncide avec la libération de sa soeur, Britney Spears, de la tutelle de leur père Jamie, dénoncée comme "abusive".

Jamie Lynn Spears, que beaucoup de fans considèrent complice de la mise sous tutelle de la chanteuse américaine (mise en place en 2008 après des troubles mentaux manifestés par la star), a indiqué qu'une partie des bénéfices liée à la vente de cet ouvrage serait reversée à "This Is My Brave", un organisme de bienfaisance qui oeuvre pour la santé mentale. Mais "This Is My Brave" ne veut pas de son don.

"Nous vous entendons"

Dans un message partagé sur Instagram, et après de nombreux commentaires négatifs venants des fans de Britney Spears (réunis sous le hashtag #FreeBritney), l'association a annoncé qu'en soutien à la popstar, elle préférait décliner l'offre de sa petite soeur. Dernièrement, l'interprète de Toxic a elle-même sous-entendu que ses poches l'avaient laissée tomber au cours de ses treize années sous tutelle. "Ma famille n'a rien fichu du tout", avait-t-elle affirmé lors d'une audience dans le tribunal de Los Angeles, en plaidant pour sa cause.

"Nous vous avons entendus. Nous agissons. Nous sommes profondément désolés envers les personnes que nous avons offensées. Nous déclinons le don issu des ventes du livre de Jamie Lynn Spears", a indiqué This Is My Brave sur Instagram.

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"Dieu ait pitié de ma famille"

Britney Spears s'est publiquement opposée à cette mise sous tutelle lors de témoignages face à la justice ou dans des publications sur les réseaux sociaux. Elle avait notamment affirmé n'avoir pas pu se faire retirer son stérilet alors qu'elle souhaitait avoir d'autres enfants, et être obligée de prendre des médicaments qui la font se sentir "ivre". La star s'était aussi plainte de devoir continuer à travailler malgré cette mesure de tutelle et de "payer pour tout le monde autour d'elle" sans pouvoir prendre ses propres décisions. Elle devait notamment payer les honoraires très élevés des avocats de son père, qui s'opposaient à elle dans cette procédure.

Dans un post Instagram publié cette semaine, elle a indiqué: "Je n'ai rien fait pour mériter le traitement dont j'ai fait l'objet ces 13 dernières années. Je suis dégoûtée par le système, et je rêve de vivre dans un autre pays (...) Dieu ait pitié de ma famille si jamais j'accorde une interview!"

Article original publié sur BFMTV.com