Assemblée Nationale : le RN ne veut pas être assis à l'extrême droite de l'hémicycle

Les élus du Rassemblement national ont demandé à pouvoir s'asseoir ailleurs qu'à l'extrême droite de l'hémicycle. Un souhait refusé.

Marine Le Pen a réclamé en vain jeudi que les 89 députés RN ne soient pas situés à l'extrême droite de l'hémicycle, lors d'une réunion avec les présidents de groupes, selon plusieurs sources parlementaires à l'Assemblée.

Selon des élus de la majorité et de l'opposition, Marine Le Pen a formulé le voeu que ses troupes soient installées à gauche des LR en regardant les députés depuis le perchoir. Sa requête n'a pas abouti, d'après un participant à la réunion.

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"Mme Le Pen est arrivée en disant je ne veux pas être placée à l'extrême droite de l'hémicycle. On lui a rappelé que malgré tout il y a quelque chose qui s'appelle la science politique et que les politologues la classent à l'extrême droite", a indiqué un député.

La présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet (Renaissance) et les présidents de groupe tenaient une réunion sur le placement dans l'hémicycle jeudi matin à 9H30 afin de "procéder à la division de la salle des séances en autant de secteurs qu'il y a de groupes et de déterminer la place des députés non inscrits", selon l'agenda de l'Assemblée.

Après une interruption, cette réunion a repris en fin de journée.

Selon un président de groupe, le placement dans l'hémicycle est un moment qui donne traditionnellement lieu à des revendications, notamment pour occuper des fauteuils historiques, comme celui de Jean Jaurès à gauche.

Il existe aussi historiquement un "carré des alsaciens", en bas à droite, selon lui.


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