Assemblée nationale: pourquoi cette semaine s'annonce « épique »

Perchoir promis à une femme, mais compétition pour les présidences de commission, la questure: à partir de mardi s'ouvre au Palais Bourbon une semaine de votes pour l'attribution des postes clés de l'institution, avec gauche et RN en embuscade.

Les prochains jours s'annoncent encore « épiques », selon une source parlementaire. Alors que les macronistes ont perdu la majorité absolue il y a une semaine, la Première ministre Elisabeth Borne va poursuivre en parallèle ses échanges avec les groupes parlementaires afin de former un "gouvernement d'action" pour "début juillet", comme voulu par Emmanuel Macron.

Présidence de l'Assemblée mardi

Pour la première fois en France, une femme devrait accéder au perchoir, Yaël Braun-Pivet, qui était ministre des Outre-Mer depuis un mois et est sortie du gouvernement ce week-end. Encore novice en politique en 2017, l'ex-présidente de la commission des Lois de l'Assemblée réélue députée des Yvelines a été investie mercredi par la majorité présidentielle et devrait ainsi succéder à Richard Ferrand (LREM), un proche d'Emmanuel Macron défait au second tour des législatives.

L'ensemble des députés, réunis par ordre alphabétique à partir de 15H00 pour la première fois dans l'hémicycle, afin de lancer la XVIe législature, vont se prononcer lors d’un vote à bulletin secret à la tribune.

Se présentent également Annie Genevard (LR), ex-vice-présidente LR de l'Assemblée, l'élu RN Sébastien Chenu, et il y aura certainement un candidat de l'union de la gauche.

Si la majorité absolue des suffrages exprimés n’a pas été obtenue aux deux premiers tours de scrutin, la majorité relative suffit au troisième tour, ce qui devrait garantir sauf accident...

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