Assassinat de Kennedy et « balle magique » : les doutes d’un ex-membre des services secrets

Le 22 novembre 1963 à Dallas, l’histoire des États-Unis a basculé à tout jamais. Ce jour-là, le président John Fitzgerald Kennedy a été tué alors qu’il saluait la foule à l’arrière d’une voiture décapotable. Les images du crime ont fait le tour du monde, mais également alimenté toutes les théories.

Selon les conclusions officielles de la commission d’enquête dite « commission Warren » en 1964, Lee Harvey Oswald, un ancien commando marine ayant vécu en Union soviétique, a agi seul pour tuer le président. Oswald a lui-même été tué le 24 novembre 1963 par Jack Ruby.

Les souvenirs d’un ex-agent des services secrets

Dans une interview accordée au « New York Times », Paul Landis, aujourd’hui âgé de 88 ans, raconte le drame. Il était alors tout jeune membre des services secrets lorsque JFK a été assassiné. Il se souvient avoir entendu un premier coup de feu sur Dealy Plaza, puis deux autres tirs au moment où John F. Kennedy gisait déjà à l’arrière de la voiture. Il se rappelle notamment avoir dû se baisser pour éviter de recevoir des éclaboussures de cerveau.

Mais dans son récit, Paul Landis contredit directement les conclusions officielles de l’enquête. La commission Warren a établi que le coup de feu tiré par une balle unique, a suffi pour toucher toutes les victimes. Selon cette théorie, le tir a d’abord traversé la gorge de Kennedy, par l’arrière, avant de toucher l’épaule droite du gouverneur John Connally, le blessant également au dos, à la poitrine, à la cuisse et au p...


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