Asile au Royaume Uni, procès de Trump, démission en Israël : les informations de la nuit

Le Parlement britannique adopte le projet sur l’expulsion de migrants au Rwanda. Ce projet de loi défendu ardemment par le Premier ministre Rishi Sunak depuis le début de son mandat a été voté dans la nuit de lundi à mardi, après un interminable “ping-pong” entre la chambre haute, réticente, et la chambre basse. Il ouvre la voie, dès les prochains jours, à la détention de migrants entrés illégalement sur le territoire, les premiers vols vers le Rwanda étant prévus d’ici juillet. Cette nouvelle législation est adossée à un traité avec Kigali, qui prévoit des compensations financières en échange de l’accueil des migrants. Selon The Times, les autorités ont identifié 150 personnes arrivées en Grande-Bretagne dans les douze derniers mois et considérées comme des cas “juridiquement irréprochables”. Le quotidien britannique souligne par ailleurs que les compagnies aériennes qui se prêteront à cette activité pourraient s’exposer à “des critiques de la part de l’ONU”, en tant que “complices de violations” des droits humains internationaux.

Ouverture des débats et outrages au procès de Trump.Il ne peut tout simplement pas s’en empêcher”, ironise The Daily Beast. Malgré la procédure mise en place par le juge Merchan qui lui interdit de dénigrer ou de menacer jurés, témoins, avocats ou magistrats, Donald Trump a fait exactement cela en sortant du tribunal, à l’issue d’une courte audience dédiée aux propos liminaires. Il a ainsi critiqué Michael Cohen, son ancien avocat chargé en 2016 d’acheter le silence de l’actrice de films X Stormy Daniels et l’un des principaux témoins dans l’affaire, ainsi que le juge et un des procureurs. Demain, la cour ouvrira ses débats sur les “outrages” de l’ancien président, qui pourraient lui valoir une amende, voire jusqu’à 30 jours de prison – l’audience avait “programmé bien avant le discours de Trump lundi après-midi”, précise le média en ligne, puisqu’il aurait déjà enfreint son “bâillon” au moins sept fois.

Le chef du renseignement israélien a démissionné. Le général Aharon Haliva a annoncé sa démission en assumant sa “responsabilité” dans l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. “À mesure que l’ampleur du désastre et les défaillances systémiques qui ont conduit au 7 octobre se sont révélées, il est devenu clair qu’aucun des hauts responsables impliqués ne pourrait continuer à exercer ses fonctions plus longtemps”, écrit Ha’Aretz. “Après plus de six mois de combats” à Gaza, Haliva est ainsi le premier dignitaire à démissionner, mais “d’autres suivront bientôt” prédit le quotidien israélien, qui observe que Benyamin Nétanyahou est le seul qui “refuse encore aujourd’hui d’accepter toute responsabilité”.

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