Pour son ascension de la Pentecôte, Arnaud fait du Montebourg

Arnaud Montebourg au Mont Beuvray lundi.

Officiellement en retrait de la vie politique, l'ancien ministre a honoré son traditionnel rendez-vous sur le mont Beuvray.

L’an dernier, il était encore ministre. Au sommet du mont Beuvray, sur cette frontière entre la Nièvre et la Saône-et-Loire où il réunit ses soutiens militants depuis 2004, Arnaud Montebourg s’était amusé à jouer Vercingétorix. En son temps, le chef gaulois avait, ici, unifié les tribus gauloises. Lui, encore à Bercy, apportait un soutien implicite à son camarade Christian Paul, un des chefs de file de la «fronde» parlementaire, et appelait à unifier les «tribus socialistes».

Cette année, il n’a pas fait la montée avec les autres responsables socialistes et les militants. Ou plutôt: «On est passé par un autre chemin pour vous éviter!» lance-t-il, tout sourire aux caméras qui se jettent sur lui à l’arrivée au sommet. Le soi-disant retraité de la vie politique et néoentrepreneur est habillé comme un dimanche: barbe de trois jours, sweat à capuche, jean, sac à dos «pour le pique-nique» et baskets qui ont dû servir pour faire le jardin. Il ne veut pas répondre aux questions qu’on lui pose et se jette instantanément sur le ou la camarade qu’il croise. «Salut Martine! Je te connais toi!». Ou encore: «Ça va?» Même en retrait depuis son départ du gouvernement en août 2014, Arnaud fait toujours du Montebourg.

Ce lundi de Pentecôte, il laisse la vedette à Christian Paul. Son camarade du Nouveau parti socialiste époque 2004 et de la Convention pour la VIe République est le premier de ces socialistes bourguignons: jeudi, il affronte le premier secrétaire sortant, Jean-Christophe Cambadélis, lors d’un second vote militant désignant le patron du PS pour la fin du quinquennat. Au premier, sa motion a fait 29%. Celle de Cambadélis 60%.

«Trajectoire professionnelle courageuse»

Phénomène médiatique oblige, les caméras suivent plus Montebourg que Paul. Lequel, dans son discours, fait part de son «admiration» pour la «trajectoire professionnelle courageuse». Il (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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