Arthur Cazaux, l’exploit du persévérant à l’Open d’Australie
Quatre ans de galères. Depuis sa finale à l'Open d'Australie 2020 junior perdue face à son compatriote Harold Mayot, Arthur Cazaux a connu de nombreuses blessures l'empêchant de s'exprimer au mieux. En 2021, 603e mondial, il avait réalisé l'exploit d'éliminer l'Américain Sebastian Korda au Masters 1000 de Madrid, alors classé 65e.
Fin 2016, fracture au coude, puis tendinite à l'épaule et au poignet, « pendant sept mois je n'ai rien fait ». Fin 2018, fracture au pied, ajoutez-y cinq mois. 2019, déchirure au psoas, 2021, aux abdominaux. Enfin, pubalgie qui le freine « pendant huit mois » jusqu'à ce que 2022 soit bien avancée. Le chemin a été tortueux pour Arthur Cazaux depuis tout jeune. « 2023, c'est la première année complète que j'ai faite depuis que je suis tout petit, résume Cazaux. Ça a été une chose nouvelle », a-t-il affirmé. Avec, pour bilan, une trentaine de tournois joués entre challengers et qualifications de tournois ATP et un bond de la 380e place mondiale à la 119e au mieux.
Depuis le printemps dernier, le Montpelliérain a ajouté un kiné à son staff et ça lui réussit plutôt bien. « Je pense que c'est grâce à ça que j'évite les blessures. Ça faisait longtemps que j'y pensais. Même si je ne suis pas top 100, que je ne gagne pas non plus des mille et des cents, je me suis dit : S'il y a un moment pour investir, c'est maintenant, ça va m'aider à passer des caps plus vite. » D'autant que la dimension physique, c'est précisément un des points forts du [...] Lire la suite