« Arnold » : les cinq temps forts du docu de Netflix sur Schwarzenegger

Arnold Schwarzenegger dans le documentaire en trois parties Arnold, de Lesley Chilcott, disponible sur Netflix depuis le 7 juin.  - Credit:Netflix
Arnold Schwarzenegger dans le documentaire en trois parties Arnold, de Lesley Chilcott, disponible sur Netflix depuis le 7 juin. - Credit:Netflix

​Arnold Schwarzenegger barbote dans son jacuzzi extérieur, face aux montagnes, cigare cubain au bec. Seul. Dans sa vaste propriété de Sun Valley (Idaho), l'un des hommes les plus célèbres de la planète assume à 100 %, dès le premier plan de ce documentaire en trois segments signé Netflix, sa stature d'icône hors norme. Un colosse prométhéen, mû depuis toujours par une insatiable faim de mouvement et d'action. Un Terminator existentiel, inarrêtable dans ses objectifs identifiés, ciblés, calculés comme le ferait une machine, qu'il s'agisse de son parcours de culturiste, de star hollywoodienne ou de gouverneur de Californie.

« Toute ma vie j'ai eu ce talent inhabituel qui me permet de voir les choses très clairement en face de moi. Si je peux le voir, alors c'est faisable », confie-t-il à la réalisatrice Lesley Chilcott, évoquant régulièrement ses « visions » au fil des trois épisodes respectivement centrés sur ces grands chapitres de son épopée – le bodybuilding, le cinéma, la politique. Entre les préceptes matérialistes de son père (« Arnold, quoi que tu fasses, sois utile »), sa conception très nietzschéenne de l'élan vital (« La dépression, je laisse ça aux fainéants […]. Il faut aller de l'avant, bouger ! ») et son inextinguible fascination pour l'Amérique, Arnold Schwarzenegger était programmé pour la grandeur.

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