Pour Arnaud Montebourg, c’est l’Élysée ou rien

Arnaud Montebourg à Bouguenais, près de Nantes, le 15 octobre 2012.

Rasé de près, Arnaud Montebourg confie dans M, le magazine du Monde, que «la présidentielle est la seule élection à laquelle [il] envisage de [se] représenter un jour». Le ministre du Redressement productif avait fini troisième lors de la primaire socialiste en vue de l’élection présidentielle de 2012. Montebourg assure qu’il en a «marre des élections. […] Après le ministère, j’arrête la politique, en tout cas comme une carrière».

Il affirme également qu’«il y a deux patrons à Bercy». «On a reconstitué un ministère de l’Industrie. Il ne faut pas laisser l’économie à la direction du Trésor, il faudra que [Pierre Moscovici] s’y fasse.» Et le ministre de l’Economie de rétorquer, toujours dans le magazine du Monde : «Il n’y a qu’un seul chef à Bercy, c’est moi.»

A propos de Jean-Marc Ayrault, avec lequel il a été en conflit fin 2012 sur le dossier Florange, Montebourg dit : «C’est mon taulier, on s’entend bien, même si l’on n’est pas d’accord sur tout.» Avant d’ajouter : «Je suis l’un des rares ministres du gouvernement à le faire rire.» Il livre également sa méthode pour motiver ses troupes : «Je leur dis : "Faites l’amour, faites du sport, et le reste du temps, travaillez pour moi".»

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